AURÉLIE LORILLON Graphothérapeute (Oise -60)

Apprentissage et rééducation de l’écriture Enfant – Adolescent – Adulte

Tél. : 06.14.74.45.86

48, rue des Peupliers 60320 Néry

Proche Senlis, Chantilly, Compiègne, Creil (Oise 60)

Quel stylo choisir?

A partir du début de CE1, voir un peu plus tard (attention à ne pas se précipiter), les écoliers commencent à écrire avec un stylo.

Le choix des stylos, crayons, feutres… est important pour adopter, dès le plus jeune âge, une bonne tenue de l’outil, cela permettra une écriture lisible, fluide et confortable.

Mais, il n’est pas simple de savoir quel matériel choisir pour son enfant… Comment faire le bon choix ?

Je suis une adepte des stylos triangulaires.
Effectivement, pour écrire, nous utilisons 3 doigts (le pouce, l’index et le majeur) qui favorisent une bonne tenue et une bonne mobilité. Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts.
 
Selon l’enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre  liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants. En effet, le stylo à bille est souvent plus adapté pour les enfants déjà à l’aise avec l’écriture (voir explications plus détaillées ci-dessous). Ensuite, il faut lui trouver un modèle dont la forme lui conviendra.

LES ROLLERS

Attention tout de même aux rollers, qui ont chacun un mode de cartouche souvent spécifique selon la marque. 
1

A partir du plus jeune âge (pas avant CE1)

avec le « smiley », indicateur pratique de la bonne position du crayon. Les empreintes sont assez marquées. Stylo assez large. (existe en version pour droitier et gaucher).

 Les 3 faces sont assez marquées. Stylo assez large.

 C’est le même modèle que l’on soit droitier ou gaucher.

 Le stylo se recharge avec des cartouches d’encre de stylo plume. (le même modèle pour droitier et gaucher).

Le stylo se recharge avec des cartouches d’encre de stylo plume. (le même modèle pour droitier et gaucher).

Le stylo se recharge avec des cartouches d’encre de stylo plume. (le même modèle pour droitier et gaucher).

2

Pour les plus grands

La pointe du stylo est assez large

Ils proposent plusieurs couleurs d’encre, une alternative intéressante au stylo à quatre couleurs.

3

Le cas des rollers qui s’effacent par frottement

Bien qu’ils fassent fureur depuis plusieurs années, je ne recommande pas forcément ce stylo pour plusieurs raisons.
Au niveau de la tenue du crayon, ils présentent l’avantage d’avoir une zone antidérapante. Cependant, la position de la pointe exige une certaine verticalité et la cartouche se vide relativement rapidement ce qui engendre des coulées d’encre non homogènes. L’enfant a donc tendance à repasser sur ses écrits, cela devenant vite sale et engendrant une perte de temps. En rééducation, ils sont utilisés notamment lorsque l’enfant manque de confiance en lui, permettant ainsi d’être rassuré sur le fait de pouvoir effacer. Attention toutefois que cette période ne dure pas trop longtemps! Si votre enfant manque de confiance, il existe sans doute un problème sous-jacent. Ce souci doit être travaillé avec un professionnel pour aider votre enfant à retrouver confiance en lui. Enfin, dernière précision, en réalité l’encre ne s’efface pas, on la rend invisible sous l’effet de la chaleur causée par le frottement. Si malencontreusement le cahier est soumis à une forte chaleur, les écrits du cahier disparaîtront… C’est pour cette raison qu’il est parfois interdit lors de certain concours.

Je le recommande s’avantage que le traditionnel frixion ball. Il ne se recharge pas, mais sa coulée d’encre est plus homogène et il dure beaucoup plus longtemps. Sa mine est plus large que le friction Ball et le Bic Gel-ocity. Il existe également en plusieurs couleurs.

Sa mine est plus fine que le Friction Fineliner. Il a également un certain succès au cabinet.

LES STYLOS A BILLE

Les stylos à bille sont les plus utilisés et pourtant les moins adaptés pour l’apprentissage de l’écriture et pour les personnes ayant des difficultés d’écriture.
De manière générale, les stylos à bille ne sont pas les préférés des enfants que je reçois en cabinet. En effet, pour écrire, un stylo à bille doit être tenu plus ou moins verticalement. En le tenant correctement allongé, la bille aura tendance à raccrocher ! Cela n’est pas agréable et gêne pour la coulée d’encre. Il est donc plus difficile d’obtenir une bonne tenue de crayon et une pression satisfaisante avec un stylo à bille qu’avec un stylo à plume ou un roller.

Cela dit, tous les stylos à bille ne se valent pas.

1

Les stylos à billes triangulaires

Ils possèdent des petits picots anti-dérapants pour les doigts.

Le tracé est plus lisse.

Le trait est un trait plus large.

Le tracé est plus lisse.

2

Certains sont à proscrire

Notamment au début de l’apprentissage de l’écriture, jusque temps que celle-ci soit stabilisée et acquise.
Et effectivement, à n’importe quel âge, pour ceux qui ont des difficultés d’écriture. 
Je vous explique pourquoi…

Outre ses faces hexagonales peu confortables pour les doigts, il faut le tenir plus ou moins à la verticale pour que la bille soit en contact avec la feuille et que l’encre puisse couler uniformément sur le papier sans raccrocher.

Rond et souvent trop gros, les petits doigts ont tendance à glisser et à se retrouver trop près de la mine.

3

Si votre enfant à des difficultés d’écriture...

Soyez vigilent à l’épaisseur du trait du crayon.

Chez les enfants ayant tendance à appuyer trop : les stylos à pointe large incitent l’enfant à grossir son écriture. Il devient alors difficile de tenir dans le lignage des cahiers.

Chez les enfants qui écrivent trop petit : ils obstruent les blancs à l’intérieur des lettres ce qui nuit à la clarté des mots.

Il faut, que l’enfant puisse trouver du « confort » en optant pour tel ou tel stylo et ne pas être attiré seulement par le « design ». En effet, tout comme pour notre choix de chaussures, nous sommes souvent plus à l’aise avec certaines qu’avec d’autres…  L’idéal étant de pouvoir les tester !

Si la tenue n’est pas stabilisée, pose problème...

Douleur, lenteur, tenue atypique, pression importante ou au contraire manque de tonus, manque de mobilité digitale, écriture énergivore… Ce n’est alors pas une question de stylo, mais le geste de l’écriture qui doit être amélioré par un travail spécifique! N’hésitez pas à me contacter pour toutes informations complémentaires.